Consulter un thérapeute peut répondre au besoin d’être accueilli et écouté sans jugement. Ce dernier n’étant pas impliqué émotionnellement, il/elle ne réagira pas à vos propos comme pourraient le faire des amis, des collègues ou des membres de la famille inquiets, mécontents ou attristés par votre situation. Il accueillera ce que vous dites avec neutralité.

Un espace confidentiel et bienveillant est offert à la parole. Il arrive que ce premier niveau d’accompagnement suffise à répondre à une demande d’être libéré(e) d’un poids.

Une autre démarche plus « profonde » consiste à profiter du regard extérieur, de l’expérience et des connaissances du thérapeute pour découvrir et analyser ce qui pose problème et que, seul, nous avons du mal à voir et comprendre. Il/elle met en lumière les zones aveugles, inconscientes, par essence, difficilement perçues.

L’image communément utilisée est celle d’une campagne d’archéologie à la recherche des origines d’une souffrance, d’un malaise récurrent. Au fils des séances, nous « détricotons » des fonctionnements, des systèmes qui  ont été efficaces pendant nos premières années de vie mais, qui, aujourd’hui, sont obsolètes, contraignants ou limitants.

Par exemple, s’il a été utile et protecteur de se faire tout petit et discret, enfant, parce que la famille ne nous offrait pas de sécurité, désormais cette « timidité » bien installée peut être vécue comme un fardeau.

Enfin, décider de changer, d’expérimenter un nouveau regard sur soi, sur les autres, une nouvelle façon de se comporter, de sentir, de penser, sortir d’une éventuelle dépendance affective est l’objectif ultime d’une psychothérapie.

Ces trois démarches (besoin de partager, de comprendre et de changer) peuvent être menées séparément, de façon simultanée ou progressive.

Plusieurs paramètres sont à prendre en compte dans votre démarche de choix.

La qualité de sa formation, le fait qu’il/elle ait accompli une longue thérapie, soit supervisé(e) sont des prérequis indispensables qu’il est possible de vérifier auprès des associations ou des organismes auxquels il/elle est affilié(e).

Autre critère important : sa personnalité.

Cette personne vous convient-elle ? Sa posture, sa façon d’être en relation avec vous, vous plait-elle ? Préférez vous rencontrer un homme ? Une femme ?

Les techniques proposées sont-elles adaptées à vous ? A votre demande ? A vos besoins ?

Certaines personnes prennent aussi en considération la proximité géographique ou le fait que le/la thérapeute leur ait été conseillé(e).

Autant de questions qui trouveront une réponse au fil des séances ou dès la première rencontre parfois même avant, au téléphone, lorsque vous prendrez le rendez-vous.

Une sensation de malaise, d’angoisse, des émotions difficiles à gérer, la traversée d’une crise de vie (un divorce, une séparation, un changement professionnel inattendu, un événement douloureux à traverser) sont des motifs fréquents de consultation.

Certains bilans nous conduisent en thérapie. Le constat est fait que la vie professionnelle ou affective ne nous satisfait plus, que notre environnement professionnel ou familial est devenu trop complexe à analyser.

Il arrive que l’on prenne conscience que notre vie est jalonnée d’une succession de situations étrangement répétitives dont nous n’arrivons pas seul à décrypter le sens.

Nait alors le besoin de comprendre notre fonctionnement, d’analyser nos relations aux autres et de modifier le cours de notre vie.

Elle permet de faciliter, renouer un dialogue, une communication rompue ou devenue difficile.

Le thérapeute ne dira pas qui a tort et qui a raison, il ne prendra parti ni pour l’un ni pour l’autre. Son rôle est de permettre une meilleure compréhension de la problématique et d’offrir un espace où les partenaires échangent sur le conflit qui les oppose et sur les problèmes qui affectent la vie de couple.

Il aide à analyser le fonctionnement de chacun, il conseille et aide dans la recherche de solutions.

« Doit-on venir séparément ou en couple ? » est une question qui m’est régulièrement posée. La réponse est : « en couple » puisque le problème appartient au couple.

 Il n’est pas question de stigmatiser l’un ou l’autre des partenaires même si ce qui conduit les deux en thérapie est une difficulté ou un événement qui concerne plutôt l’un que l’autre (dépendance, adultère, etc).

La/le thérapeute s’attachera à comprendre comment le couple fonctionne autour de ce problème, comment il en est affecté, quelles ont été les adaptations et les conséquences et, enfin, bien sûr, comment en sortir.

Néanmoins il se peut que l’un ou l’autre, même tous les deux, ait besoin de faire un travail individuel afin d’explorer ses propres difficultés. C’est une discussion qui sera éventuellement abordée pendant la séance. Ce chemin personnel devra être effectué avec un autre thérapeute que celui du couple.

Quoi qu’il en soit la thérapie de couple ne peut être un succès qu’à condition qu’elle soit issue de la volonté des deux.

Accepter de consulter parce que l’on se sent contraint  ou tout simplement “pour faire plaisir” n’est pas la meilleure démarche. Ce sera la toute première question que vous posera le thérapeute : “êtes‑vous tous les deux d’accord d’être là ?”. Si ce n’est pas le cas, exprimez-le.

La profession de psychopraticien obéit à un code de déontologie que vous pouvez consulter en suivant le lien :

 

La Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse donne la définition suivante du métier de Psychopraticien :

« Le psychopraticien est un professionnel de la relation d’aide dans le champ de la psychothérapie, utilisant obligatoirement une méthode spécifique.

Son accompagnement tend à soulager les souffrances, les angoisses et les crises des individus.

Il s’appuie sur cette méthode de psychothérapie spécifique (analyse transactionnelle, sophrothérapie, approche centrée sur la personne, etc.) qu’il a lui-même expérimenté, et sur sa propre psychothérapie effectuée dans la méthode à laquelle il a été formé.

Ces facteurs, conjugués à un travail de supervision obligatoire garantissent le professionnalisme et l’éthique du psychopraticien.

La référence à une méthode psychothérapique reconnue et codifiée par la FF2P et l’EAP, constitue la particularité du psychopraticien.

 

Le psychopraticien intervient dans les champs suivants :

– les problématiques sociales : personnes victimes de racisme, de violence, de harcèlement, soumises à une addiction…
– les problématiques relationnelles : confiance, affirmation et estime de soi, relation à l’autre, conflit…
– les troubles réactionnels à un évènement de vie : épuisement au travail, burn-out, rupture, chômage, divorce, deuil…
– les troubles de l’adaptation : sociaux, familiaux, professionnels… »

Pour plus d’informations sur le métier et ses champs d’intervention, suivez ce lien : 

« Approche » désigne aussi bien un outil de diagnostic, une posture, une grille de lecture qu’une technique bien spécifique appliquée par le thérapeute (lire la suite).

La durée d’une séance est d’une heure soit environ 50 mn et 10 mn consacrées à finir la séance. Le coût est de 65 euros. Pour ce qui est de la durée de la thérapie elle-même, il est variable en fonction des problématiques et du besoin de chacun.